Along the Nile valley, the transformation of natural environments by human action, with the cultivation of previously unexploited areas, is increasingly threatening archaeological sites. The proliferation of weeds and rising water tables are direct consequences, and represent major challenges in the development of new conservation protocols adapted to the earthen architectures of Egypt and Sudan, just as they are beginning to receive the recognition they deserve.

Dès la naissance de l’égyptologie au XIXe siècle, puis de la soudanologie, l’intérêt des chercheurs travaillant sur les sociétés anciennes de la vallée du Nil s’est principalement porté sur l’architecture en pierre, tandis que les constructions en terre n’ont été étudiées que dans leurs manifestations monumentales (les murs d’enceinte, par exemple) ou complexes (voûtes et dômes). La brique crue en Égypte, la bauge et la brique crue au Soudan ont cependant été les principales techniques de construction dès les plus hautes époques et jusqu’à l’époque contemporaine : cela implique la présence de bâtiments en terre pratiquement sur chaque site archéologique que ce soit dans des contextes urbains, religieux ou funéraires. Un intérêt croissant de la part des égyptologues et des archéologues envers l’architecture en terre a pu être observé au cours des dernières années et s’est traduit par une augmentation des études et publications consacrées à ce sujet à partir de cas d’étude souvent liés à un site en particulier. En parallèle, les autorités égyptiennes et soudanaises ont commencé à exiger de plus en plus d’actions spécifiques pour préserver et présenter au public cette facette importante de leur patrimoine culturel.

In this context, Nile’s Earth project aims to develop not only long-term conservation procedures, but also short- and medium-term actions to protect the remains during excavation and between campaigns.

With this in mind, and with a multidisciplinary approach, research into the materials and construction techniques used along the Nile Valley in Pharaonic times will be based as much on laboratory analysis of mud brick and earth samples as on documentary research, field missions and on-site experiments.

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Partners

ENSAG, IFAO, UMR 8167 Orient & Méditerranée, UMR 5189 Histoire et Sources des Mondes Antiques, CRAterre, CFEETK, SFDAS.